A Madagascar, oscar pour les lascars.

Pas toujours évident la vie de militaire, levé de bonne heure au son du clairon , exercice physique intense, marche de nuit, repas à la ration de combat, peu ou pas de sommeil.......j'aimerais pas, moi ça va, j'suis dans l'armée de l'air. Quand on part en mission pas de tente avec lit picot, nous c'est hôtel quatre étoiles, pas de rasquettes, c'est resto midi et soir et la nuit c'est plutôt (pour les habitués du blog, je répète pas que rien à voir avec le chien de Mickey) les boites.


Je suis donc parti à Madagascar  pour le boulot (pas la peine de rire, c'est vrai). Je m'y suis rendu dans le cadre d'un exercice Franco-Malgache, je peux pas trop en dire c'est top-secret (la grande Muette c'est pas pour rien), je serais obligé de vous tuer et là .....j'ai pas trop envie, vous avez de la chance. Ce que je peux vous raconter c'est que nous étions basé à Tamatave cote Est de Madagascar a à peine deux heures de Transall de St Denis (enfin 2 heures en transboeuf, c'est déjà beaucoup). Pas trop eu le temps de visiter Mada (j'étais quand même là pour faire la guerre, d'ailleurs on a gagner, à bas les rebelles).
















Pour les vraiment nuls en géo, une petite carte vaut mieux
que de long discours.


J'étais là, enfin "ici".


Pour les pointilleux et pour ceux qui suivent, j'ai dit que j'étais à Tamatave et sur la carte je vous flèche (pas le "ici" il faut regarder à l'autre bout) Taomasina, c'est normal:

Tamatave c'est le nom français et Toamasina le nom malgache.




















   Comptez le sixième parachute en   partant du transall (l'avion au fond à droite, oui comme dans ton c.., alors là bravo l'humour, c'est bien un article de militaire), et bien c'est moi.












Mais non, c'est pas moi, moi je suis bien au chaud (pour le coup, c'est vrai qu'il faisait chaud) sous ma tente (avec un E et pas un A) avec mon matériel de....stop....autocensure. Avec mon matériel classé confidentiel défense (c'est mieux).








Effectivement, ça fait un peu moins warrior.













Bon passons sur le coté opérationnel de l'exercice, vu que de toute façon j'ai pas le droit et pas l'envie de vous en parler. Abordons le coté touristique, bon ben ça va être dur aussi, vu que je suis pas sorti de Tamatave. Et bien parlons de Tamatave qui n'est autre que le plus grand port de Madagascar et la seconde agglomération urbaine du pays. De là on  exporte les produits des cultures commerciales de la région : vanille, girofle, café. La ville doit à la période coloniale son plan en damier s'ouvrant sur la mer par la place de l'Indépendance. Régulièrement frappés par les cyclones les infrastructures et bâtiments se dégradent rapidement. La ville est sillonnée par des milliers de pousse-pousse. C'est bien beau tout ça mais place au photos.



















Allons faire un petit tour au marché, mais sans marcher, faut bien profiter des moyens de transport urbain.




Il faut faire preuve d'un peu (mais pas beaucoup) d'habileté oratoire et de persuasion pour négocier les prix.
Un course en ville pour les locaux avoisine les 800 Ariary (Ar), pour le touriste la même course culbute de  4 000 à 8 000 Ar suivant le chauffeur, en négociant (toujours avant) on peut l'obtenir à 1 000.

Ndr: 1€ = 2 500 Ar
soit la course aux environs de 40 cents d'euros
Je vous explique pas le tas de billets quand vous changez 200€ d'un coup.

 

Le bazar Kely est un assez grand marché pourtant appelé petit marché alors que le grand marché (bazar-bé) est plus petit, ils sont fous c'est Malgaches. Ici, le goudron fait vite place aux piste de sable. Les quartiers populaires commencent.

























Un peu de poisson ????


De la glace, pour faire quoi? Il fait trop chaud, elle fondrait.














Un peu de viande???

Quoi les mouches?? Ça veut dire que la viande est bonne.


















Ben du poulet alors ????














Allez, un petit tour au boulot avant de vous laisser.




























Le militaire et ses grandes interrogations.

Laquelle choisis-je???









En tout cas de ce que j'ai pu voir de Mada, il y avait pas de Lion, ni de girafe pas plus d'hippo et les lémuriens ne chantaient pas "I like to move it, move it", j'ai l'impression qu'on nous ment dans les brochures de voyage dreamworks.
Le zébu, doit être le seul gros animal qui reste et avec tout ce que j'ai mangé pendant deux semaine, j'ai du diviser la population bovine par deux.


A bientôt pour le prochain article, en attendant une petite caïpirinha (prononcer « caïpirinia ») à votre santé (d'ailleurs pour elle buvez avec modération, courage moi je l'ai cherché pendant mon séjour et je l'ai pas trouvé donc si vous voyez ce Mr Modération passez lui le bonjour de la part de ma cirrhose naissante).